10/11/2025 – Une expertise affûtée pour des services BIM bien calibrés
Publications
10 novembre 2025
Une expertise affûtée pour des services BIM bien calibrés
Le BIM (Building Information Modeling), ou modélisation des informations du bâtiment en français, est une méthode de travail collaboratif fondée sur l’utilisation de maquettes numériques 3D enrichies de données, pour la conception, la construction et la gestion des bâtiments ou infrastructures.
La méthode est entrée dans les mœurs du secteur de la construction, et beaucoup de maîtres d’ouvrage désirent y recourir tout naturellement. Très au-delà d’un effet de mode, c’est un puissant outil de collaboration et de suivi de la réalisation d’un projet. Encore faut-il ne pas en faire une usine à gaz, et le nourrir intelligemment, avec des informations ayant du sens et permettant de dégager une plus-value. C’est là toute la valeur ajoutée des équipes de GEPROLUX.
La gestion efficace des datas est une des clés de notre époque, et cela ne va pas sans beaucoup de savoir-faire. Faire du BIM à tout prix n’est pas dans la philosophie de Roberto Palumbo : il importe les données utilisées soient utiles et que leur exploitation ait une finalité bien concrète. Ingénieur civil sorti de Karlsruhe, Roberto s’est détourné des calculs statiques et des simulations qui constituaient sa spécialité académique pour se tourner professionnellement vers les perspectives qu’offrent les méthodes de travail numériques, tel que le BIM. En tant que Head of BIM chez GEPROLUX, Roberto coordonne une équipe de six experts.
Savoir exploiter les informations
Même si les architectes maîtrisent la 3D depuis des décennies, ceci ne signifie pas qu’on travaille automatiquement selon la méthode BIM. Celle-ci requiert une collaboration et un échange d’informations par des modèles. Ce n’est pas une planche à dessin, c’est une méthode de travail. Elle repose sur l’utilisation de données sélectionnées, propres, utiles et exploitables. Les modèles ne sont donc que la vitrine des informations échangées par les intervenants et de leurs interactions. Des programmes dédiés permettent aux intervenants de collaborer, soit en échangeant les données extraites de leurs propres logiciels via un format d’échange (open BIM), soit en collaborant directement par des logiciels communs mis en œuvre pour le projet (closed BIM).
Pour le maître d’ouvrage, l’accès à une visualisation parfaite du projet, nettement moins austère que la lecture de plans, est une réelle plus-value et une aide à la décision. Par exemple, les locaux d’un bâtiment peuvent être représentés en trois dimensions pour donner une vision précise des occupations possibles de l’espace quand le projet sera terminé.
Les intérêts du BIM :
- Visualiser le projet en 3D (voire en 4D en incluant le temps, 5D avec les coûts…)
- Coordonner les différents corps de métier
- Détecter les conflits techniques avant la construction
- Améliorer la planification et la gestion de chantier
- Favoriser la communication et les informations autour du projet
- Préparer la phase d’exploitation et la gestion du bâtiment après construction
Dans d’autres pays européens, le BIM est entré dans les mœurs, au gré de législations contraignantes. GEPROLUX a voulu s’investir et maîtriser le procédé avant même que des dispositions législatives ou autres ne l’imposent ici dans certains marchés. La modélisation n’est pas une mode. Elle sera d’ailleurs de plus en plus utile dans l’avenir, notamment pour optimiser la gestion des bâtiments, créer des passeports de matériaux et faciliter leur déconstruction.
« Le BIM manager est complémentaire au project manager, il ne se substitue pas à lui», explique Roberto. Selon lui, le principal danger de la méthode réside dans le syndrome de l’usine à gaz : si on veut intégrer toutes les informations disponibles dans la modélisation du projet, on risque de le complexifier totalement et perdre de vue les objectifs de départ que l’on s’est fixés. Tous les cas d’usage ne sont pas utiles pour tous les projets : cela dépend des maitres d’ouvrages, de leur fonctionnement, de leur structuration organisationnelle. La détermination de la pertinence et la valeur ajoutée du BIM pour le maître de l’ouvrage est donc un élément clé dans la mise en place d’un projet BIM.
Le BIM permet aussi d’intégrer la dimension du temps (4D – simulation de la construction de l’ouvrage) et la dimension du coût (5D – intégration des paramètres de coûts). Là encore, avant d’investir de l’énergie dans le procédé et les outils, il faudra déterminer dans quelle mesure ces intégrations apportent une réelle plus-value à l’avancement du projet. Par exemple, la 4D peut être intéressante dans des projets avec une certaine complexité logistique et la 5D pour les bureaux d’étude pour faciliter l’établissement de devis. L’arrivée de l’IA dans le processus BIM promet de faciliter considérablement la mise en œuvre de certains cas d’usages et d’en rendre possibles bien d’autres. Une évolution à suivre de près pour tous les acteurs du secteur.
Le rôle de GEPROLUX n’est pas de créer le modèle, qui naît du travail de l’architecte et des ingénieurs, mais de mettre en place une collaboration autour du modèle 3D, sur un espace partagé, où pourront intervenir tous les corps de métier nécessaires en phase d’étude ou actifs sur le chantier pour mettre en œuvre les cas d’usages BIM préconisés.
Les services de GEPROLUX
- Conseil stratégique BIM
- Définition des objectifs et des besoins
- Structuration de projet BIM
- BIM Management
- Contrôle de la qualité des modèles BIM
- Scannérisation et modélisation 3D via nos partenaires
Penser BIM dès le départ, c’est économiser à long terme
Opter pour la méthode BIM en cours de projet, c’est bien sûr possible, et GEPROLUX dispose de toutes les compétences nécessaires pour franchir le pas. Mais rien de tel, bien sûr, qu’un dossier orienté « BIM » dès le départ, dès l’idée de sa conception. Cela permet de déterminer sur quel cas d’usage précis on travaille, quelles données et informations utiles on va intégrer dans le projet, et à quels buts ultimes le travail de modélisation servira. GEPROLUX est ainsi garant de la mise en place du BIM dans le respect des objectifs fixés.
Le recours à la méthode BIM peut être un investissement important pour le futur, au-delà des phases d’étude et de réalisation du projet. Florent Collin, BIM manager chez GEPROLUX, insiste sur le fait que les coûts de l’étude d’un projet (3%) et de sa réalisation (22%) sont nettement inférieurs aux coûts d’exploitation sur la vie du bâtiment (75%). Intégrer les notions à long terme de facility management dès l’ébauche du projet va permettre d’optimiser la gestion de ce patrimoine et de réaliser de solides économies sur tout son cycle de vie.
La maquette « as-built » qui est finalisée en fin de chantier reflète avec précision la géométrie, les dimensions et les caractéristiques de l’ouvrage et constitue une base idéale à la Gestion de maintenance assistée par ordinateur (GMAO). Celle-ci permet l’optimisation de la maintenance et l’anticipation des pannes.
Gestion de patrimoine et réemploi
Un important client du secteur hospitalier, disposant d’un parc étendu de bâtiments variés, a ainsi choisi la voie BIM et GEPROLUX pour trois projets distincts : une rénovation de 4.500 mètres carrés, une rénovation-extension de 2.000 mètres carrés et un bâtiment neuf de 30.000 mètres carrés. Le recours à la modélisation, réalisée aussi sur l’existant, doit lui servir à mieux gérer et entretenir son patrimoine immobilier. Petit ou grand projet : l’option BIM est toujours à considérer sérieusement.
Dans l’optique du développement durable et de l’économie circulaire, le modèle BIM deviendra très vite incontournable. La maquette 3D, qui répertorie tous les éléments employés, constitue une bibliothèque unique pour le réemploi des matériaux. Cette option ne concerne pas que la déconstruction du bâtiment, à la fin de sa vie, mais peut déjà être activée quelques années après la construction, en cas de transformations par exemple.
L’élément sensible reste la formation aux outils du BIM, remarque Florent. « Ces outils sont présents et utilisés dans les cabinets d’architectes et les bureaux d’études, mais ne sont pas toujours employés dans une optique BIM : il reste du travail pour que tout le monde adopte la méthode et s’y adapte. »
À lire
également
Un projet ?
Economie circulaire